Yangon – dernier jour.

Nous l’avons raté…. Hier nos pas nous ont mené très exactement sur les lieux ou était Obama aujourd’hui.
Peu importe. L’essentiel est le discours qu’il a tenu ici ce jour. L’essentiel est sa rencontre avec le Président actuel et Aunh Saan Suu Kyi.
La présence ici du Président des USA est un événement national, d’une phénoménale portée, suivi par tous. C’est un symbole d’ouverture au monde extérieur, une confirmation pour la population de voir la démocratie s’imposer.
Je ne leur souhaite qu’une chose : que ces espoirs ne soient pas vains …
Voilà, c’est fini…
  • Ce que j’ai particulierement aimé ici : la gentilesse, les sourires, l’honneteté, la securité, la diversités de paysages,
  • Ce que j’ai détesté : le Bétel, les crachats rouges…
Demain matin, direction l’aéroport, Bangkok, puis un petit séjour a Bali avant mon retour à Paris.
Merci de m’avoir suivi.
A très bientôt …

YANGON – Pour Laura BERNOT

Après ces presque 4 semaines dans ce pays magnifique, au milieu de ces conditions de vie extremement difficiles, , au milieu de tous ces sourires, de cette gentillesse, je ne pouvais être a Rangoon sans faire un tour dans l'ancien quartier de Laura.
Après le bruit, la pollution,les immeubles lépreux du down Town, c'est un allant vers le nord que je découvre un tres grand quartier, constitué essentiellement de verdure, villas individuelles (certaines très vastes) et d'un grand lac.
En suivant les indications que tu m'avais fournies par mail, je me suis rendue devant la maison d'Aunh Saan Suu Kyi. Pas grand chose a voir, comme je pouvais me l'imaginer, si ce n'est un grand mur, quelques drapeaux et une photo du père de la Dame.
 
 
 
Quelques centaines de mètres plus, loin, sur la rue de l'université,
L'université des langues étrangères. C'est la je pense que tu as étudié le Français.
 
 
Peut être reconnais tu les lieux.
J'ai ensuite poursuivi mon chemin vers la rue Inya
et trouvé l'Eglise St. Augustine. Une fête s'y déroulait en l'honneur du 75eme Jubilé
et aussi des communions…
Peut être cette église n'a-t-elle pas changé.
Revenant sur mes pas de quelques mètres, j'ai trouvé le 68 Inya road… Il ne s'agit plus d'un maison, mais de l'entrée d'une ruelle desservant plusieurs maisons.
Juste après un horrible immeuble, une successions de villas plutôt cossues, portant les numéros 68 A, B, C…..
Y en aurait-il une dont tu souviens ?
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le 68A…
68B
 
 
 
Et tout au fond de l'impasse, le 68E
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Peut-être ces quelques photos te rappellent-t-elles quelques souvenirs
 
J'espère te voir à mon retour, te montrer des photos te parler de mon voyage et de ton pays.
Amicalement
 

YANGON -Schwedagon Pagoda

Un lieu unique a Yangon… La Grande Pagode Shwedagon !

C'est avant tout le premier lieu de pèlerinage du pays. Elle contient tout de même 8 cheveux de Bouddha !

(Petite aparté personnel et.non blasphématoire : Birmanie, Laos, Cambodge, Thailande (pour ne parler que des pays de l'Asie du Sud Est) …. des pagodes, des temples, et des reliques de Bouddha : cheveux, dents, os. Cet homme, au delà du fait qu'il ait atteint le Nirvana devait être sacrément bâti : une chevelure surabondante, une dentition hors normes, sans parler d'une stature d.exception…

Historiquement, Le prince Siddharka, n'a jamais mis les pieds (pourtant beaucoup d'empreintes) dans aucun de ces pays d.Asie du Sud Est oū il a laissé ou offert toutes ces parties de son corps.

ok, je ne suis pas drôle a ainsi briser les légendes !

 

 

SCHWEDAGONE PADOGA : Elle mérite bien un article pour elle toute seule.

 

Pour certains, Schewdagon est la plus belles pagode au monde…

Nous nous y sommes rendues dès le premier soir puis y avons passé une grande partie de cette matinée.

Des Pagodes, depuis que nous sommes ici, nous en avons visité un grand nombre. Mais il est vrai que celle-ci entourée de ses pagodons est particulièrement belle.

Dorée, bien sur… de l'or il y en as partout, mais quelle merveille. Contrairement a de nombreux autres endroits aucune impression de kitch, de surfait.

 

Je ne profiterais pas de cet article pour vous faire un cours d'histoire ou une visite guidée du site. Si cela vous intéresse, rendez vous sur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pagode_Shwedagon ou autre…

Ci dessous, des photos de nos visites. Photos de détails, photo générales, photos surprenantes, photos de vie …

J'ai fait ce que j'ai pu, mais désolée, je n'étais pas seule… Alors bien sûr un peu de monde sur certaines photos, également quelques câbles électriques, quelques lampadaires…

 

 

Le Grand Stupa de la Schwedagon Pagoda

 

La grande Pagode, de nuit

 

Pointe d'un autres,stupa en rénovation et recouvert d'échafaudages en bambou.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A la nuit tombée, des centaines de petites bougies sont allumées tout autour du,Grand Stupa.

Le sommet de la Pagode est constitué d'un sorte d'ombrelle recouverte de pierres précieuses. A la.poinde, un gros diamant

Avec l'eclairage, celui-ci brille la nuit. Le scintillement n' est visible que d'un endroit (une ligne). En progressant sur celle-ci la couleur du reflet varie

Attention photos de.fort mauvaise qualité (nuit+zoom et sans pied. Tout cela ne fait pas bon ménage)

 

 

 

Tout autour de.la pagode, de petits Bouddha soignés, chéri, fleuris, arrosés .. À chaque jour de la semaine, un pagodon, soit 8 … Tél est le nombre de jours par semaine ici car le mercredi compte pour 2 : un le matin, un l'apres midi

Tiens, une fois encore allé papote ! Cette fois ci avec un bonze…

 

 

 

 

 

Au petit matin. Le petit Bouddha est nettoyé, brossé, avant d'être refleuri et arrosé

 

Groupe d'enfants chantant

Porteur d'offrandes

Dans la petite niche, un Bouddha

 

Il faut bien balayer l'esplanade…

 

Tourelles peintes de scènes de la vie de Bouddha

Détail de colonnes et.plafonds d'un temple.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jeu d'ombrelles

 

Que me veut-elle cette grande avec son appareil photo ?

Bonze au Ray Ban et aux tatouages… 🙂

 

Pour être certain de méditer tranquille

Encens

Fleurs en offrandes

Soif ? Réservoires d'eau potable.

Yangon

Ouf, nous y sommes. Après un levé à 4 heures et 6 heures de bus sur un strapontin, il étant temps…
Une bonne douche, un petite sieste et noue partirons à la découverte de la ville
 
A très bientôt donc, et en attendant un article d'ici, vous pouvez regarder les photos de nos 3 jours a la.mer. J'ai enfin réussi a les publier.

La mer / NGWE SAING J3

Comme prévu hier, et pour être plus près de vous, nous avons vécu une journée telle qu'en France en novembre : ciel chargé et pluies…
(Nous nous sommes tout de même baignées, a une température évoluant sous les 30°, soit un peu plus que celle de l'eau 😎).
 
Pour résumer nos activités, grasse matinée puis sieste…
 
Nous avons néanmoins profité d'une percée du soleil pour faire une promenade sur la plage et en observer les activités :
 
La plage a gauche
La plage a droite
Une maison du village de pêcheurs
Pêche à la traîne, un filet.
Location de jeux de plage et vente de noix de coco
Quelques très rares hotels proposent des massages sur la plage.
Et oui, aujourd'hui la mer est un peu agitée.
 

La mer / NGWE SAING J2

La journée commençait bien, puisque nous partions, en moto, sur notre petite route tranquille, dans un village de pêcheur situé a une vingtaine de kilomètres.
Au bout de 2 km, les choses changent puisqu'au lieu de notre charmante route nous nous retrouvons sur un chemin défoncé…
Que du bonheur !
Quelques heures a traverser la campagne, sur des petits chemins. Quelques heures a croiser plein de gens vivant majoritairement de la pêche. À longueur de temps des « mingalaba » (bonjour), des sourires… Nous avons plongé dans une campagne magnifique, dans un univers tellement éloigné du notre.
Un moment de découverte comme je les aime !
 
Une rivière à traverser. Le bac vient d'arriver, nous allons pouvoir embarquer…
 
 
 
Durant la petite traversee
 
 
 
La route continue, les activités matinales ont débuté déjà tôt ce matin
 
Ici aussi, il y a de la circulation
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
C'est bientôt l'heure de l'école. En chemin, nous croisons plein d'écoliers.
Une autre rivière a traverser.
 
 
Beaucoup de monde sur le chemin de l'école. Chacun avec ses quelques affaires et sa gamelle.
 
 
 
 
 
 
Tout au long de la mer, des petits villages de pêcheurs …
 
 
 
 
mais aussi de l'activité dans les rizières.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Enfin, au bout de la route, nous arrivons au gros village de pêcheurs.
La rue principale
 
 
Dans une crique, le port
 
 
 
 
 
 
 
Autour des bateaux, activité de snorkeling : un masque et un harpon artisanal.
 
 
 
 
Une rue du village côté mer.
 
 
 
 
 
 
Sur un quai, avec mon moto driver.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le poisson, c'est bien, mais pourquoi pas un peu de viande de temps en temps…..
 
 
 
 
Le point d'eau douce du village
 
 
Une petite famille, surprise, nous regarde passer.
 
 
 
 
 
Ces étrangers avec leur appareil photo paraissent bien inquiétants
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Avant de repartir, un petit café.
 
 
Sur la route du retour.
 
 
 
 
 
 
Après un petit,passage par « notre village », nous rejoignons un petit camp d'éléphants situé a une quinzaine de kilomètres. Pour cette seconde partie, nous nous éloignons de la mer, a travers des collines ou la déforestation a tout saccagé
 
Un accueil souriant
 
 
qui mérite bien un petit câlin.
 
 
 
 
 
 
 
 
Le spectacle des éléphants est vraiment fascinant.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pour ces quelques jours en bord de mer, le soleil n'est pas présent, dommage ! Le ciel est lourdement chargé, Tant mieux ! La chaleur est plus clémente.
J'imagine notre état si nous avions parcouru la route en plein soleil.
Tel que c'est parti, demain nous aurons droit à une pluie tropicale.
 

La mer / NGWE SAING

Lundi 11, un autocar nous emporte vers Yangon : 6h de route
Nous passons la nuit dans un petit hotel. Si l'accueil, et l'aide apportée pour préparer l'étape suivante sont excellents. La chambre est un peu sinistre et les draps douteux…
4h30, debout ! Un taxi nous amène a une gare routière située au Sud de la ville et a 6h, c'est réparti, cette fois-ci pour près de 7 heures de routes. Petites routes, c'est peu dire ! Pleine de trous et de,virages…
Nous traversons une très longue plaine recouverte de rizières ou s'active une population nombreuse et extrêmement pauvre. Durant la seconde partie du,voyage, nous découvrons une zone très vallonée, (dont les arbres ont,en grande partie été coupés et remplacés par.endroit par des plantations d'Heveas… Très peu d'habitants par ici
 
Enfin nous arrivons au bout du bout de monde, a Ngwe Saing (prononcer Ouessant), petite station balnéaire. Quelques resorts sont déjà sortis de terre le long de la plage, mais cela reste plus que supportable, la majorités des hôtels étant à moitié vide. Juste un petit village avec quelques magasins de souvenir et des restau Ici, pas encore d'électricité, mais des groupes électrogènes en début d'après midi et de 6h du soir à 6 heures du matin
La rue principale de notre St Trop local….
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
MagnJifiques ombrelles. C'est à Pathein, qu'elles sont fabriquées, paraît il, les plus belles du pays.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Et une immense plage de sable blanc
ou s'agitent une multitude de crabes rouge.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Un tout petit,village de pêcheurs extrêmement pauvre(plutôt quelques huttes en bambou).
 
Et pour nous déplacer, quelques motos, mais surtout des sortes de « side-car » avec un vélo en guise de moto… C'est un peu,gênant… Mais c'est un gagne pain
 
Aujourd'hui rien de particulier : grande promenade sur la plage, visite du village, baignade dans une eau très chaude…
Petit safari photos,
(Environ 6cm de.long)
 
 
 
 
 
Si vous connaissez les noms de ces petites bêtes, je suis preneuse.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Et pour les repas, du poissons, des crabes des fruits de mer…
 
Pour ceux qui s'inquiètent du tremblement de.terre : nous sommes très loin de MANDALAY (je pense environ 600km) Donc nous n'avons rien vu ni senti.
Tout ce que nous connaissons de,cette actualité, nous le savons par internet. Nous n'en savons pas plus (peut être moins) que vous
 

Mawlamyine

C'est en petit bateau a moteur qu'à partir du nord de la ville, nous allons rejoindre une minuscule île située a la confluence de plusieurs rivières. D'après la légende, cette île flotterait sur l'eau : l' Île au Lavage des cheveux (non, ce n'est pas un salon de coiffure« )
Cette île verdoyante est un lieu de méditation. Y seraient cachés les joyaux du Bouddha historique. Trésor gardé par les religieux présent ici ; essentiellement des nonnes.
 
Des le XIVeme siècle, les rois y venaient pour la cérémonie du lavage des cheveux, l'eau du puit y étant particulièrement pure -disaient-ils. (Puit quasiment invisible de nos jours.
En arrivant sur l'île, le monastère.
 
 
 
 
 
 
Et des le débarcadère , on l'aura compris, il faut se déchausser.
Ce petit îlot compte 70 stupas et un nombre important de statuts liées à des divinités bouddhiques.
L'entretien du lieu est remarquable : dans ce petit univers tropical, les feuilles sont balayées, les chemins en terre ratissés
Ouverts aux autres religions, on y trouve aussi un petit temple hindou, un temple chinois,
Un temple Nepalo Tbetain
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Les chrétiens ne sont pas oubliés. Tous les ans a Noël, les bonzes brûlent des cierges et prient pour eux
 
 
Nous revenons vers le centre ville et nous demandons ce que nous,allons faire
 
Après réflexion, nous prenons un taxi et nous faisons amenées, a 1/2 heure de voiture sur la route de HpaAn, aux grottes de Khayin. L'idée fut génial !!!
 
Au milieu d'une grande plaine ou se succèdent les rizières, se dresse un massif Karstique.
Une succession d'immenses grottes y abritent des Bouddhas
 
Et des Nats
Une fois encore, des offrandes et du recueillement
Petit Bouddha sculpé dans la roche et recouvert d'or
Un Bouddha sur son cobra.
Plafond d'une grotte peint et décoré de petites statuette de Bouddha sculptées dans la roche et recouvertes d'argentnt
En ressortant, nous découvrons devant l'entrée un camion qui se prépare à une ballade musicale….
Sur l'arrière, la table de mixage et une petite remorque transportant un,groupe électrogène…
La fixation de la remorque : une corde ! Les manœuvres sont délicates.

Mais les décibels sont au rendez vous avec une puissance de basses impressionnante







Une fois notre camion parti, nous partons voir les grottes situées de l'autre côté du massif.
 
une rangée de bonzes dorés suivent, comme nous, le chemin qui mène a un petit monastère.
 
 
 
 
 
 
Au loin, le chemin repartant du monastère.
Un tel régime de bananes, j'en avais jamais vu… sans doute est grace a la protection des moines !
Dans une faille de rocher.
Une petite grotte…
dont l'accès est protégé par un gardien.
Le Principal du monastère se laisse gentiment photographier. Puis avec un grand sourire nous offre quelques bananes.
Nous repartons, toujours accompagnées par les bonzes
Portant leur panier a offrande et un éventail.
Ils nous accompagnent jusqu'à la sortie…
 
 
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Demain, nous refaisons nos valises, puis autocar direction Yangoon ou nous passerons une nuit avant de prendre un autre car pour une nouvelle destination
Donc pas de blog avant mardi soir au plus tôt (sous réserve wifi correct)
 

MAWLAMYINE

Aujourd'hui , c'est au Sud de Mawlamyine que nous allons. À une trentaine de 30km, là ou se trouve le « plus grand Bouddha couché » du monde.
 
Sur la route, je suis impressionnée par la dimension des forces militaire. Sur plus d'une dizaine de kilomètres, d'un côté de la route, des murs.. Les casernes se succèdent les une après les autres. Bataillons d'infanterie, école militaire, hôpital militaire….
 
 
Nous y voici. Impressionnant pas vraiment beau, c'est le moins que l'on puisse dire… Une gigantesque édifice de 38 mètres de haut et 120 mères de long, soit huit étages dans lequel se trouve plus de 150 pièces. Dans chacune des statuts en béton peintes de couleurs criardes. Des scenes de la vie de Bouddha à l'échelle humaine…
Mais l'intérieur, reste aussi un vaste chantier. C'est pieds nus que nous déambulons sur un sol en béton, des gravats et au milieu d'armatures métalliques et de poteaux en béton… Vous comprenez pourquoi il n'y a pas de photos.
Sur certains cotes les travaux se poursuivent alors qu'à d'autres la rouille et la vétusté s'installe. L'idée de ce monument est celle d'un moine qui en 1921, lors d'un rêve a perçu une voix intérieur le sommant de construire un monument unique dédié a Bouddha. Le début des travaux débutant en 1990.
Les yeux mesurent 7 mères de long et la pupille est représentée par une sorte d'antenne parabolique. Peu visibles sur la photo, les cils sont de longues armatures métalliques …
 
Aux alentours, des forêts d'hévéas sillonnées par des chemins bordés de statuts de bonzes d'environ 4 mètres de hauts.
Chacune avec un visage different et toutes se dirigeant vers le Grand Bouddha…

Dans les forêts environnantes…
De retour à Mawlamyine, après une petite sieste a l'hôtel, nous repartons sur la « Colline aux Pagodes ».
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Dans un très ancien monastère, un bonze nous fait visiter ses merveilles. L'endroit est vraiment superbe, de grandes salles et des paquets tout en teck. Ici un plafond décoré.

Là, une décoration d'autel. Deux défenses d'éléphants finement sculptee. L'extrémité de celle ci est cassée, ce qui permet de distinguer une des figurines sculptée à l'intérieur.
Une porte et ses sculptures en bois peintes, sur un fond de cloisons en caissons décores.
 
 
 
 
 
 
Magnifique, mais tout cela est a l'abandon et croule sous la.poussiere. Quelques néons déci delà pour éclairer un peu, des fils électriques qui pendent au milieu des pièces !
 
Tellement de fortunes dépensées dans les temples ! Pourquoi oublier ces merveilles anciennes.
Pour finir, bien sur, notre couché de soleil quotidien.
 
Et tout la bas, au loin, le clocheton éclairé d'une pagode
 
 

MAWLAMYINE (Moulmein)

Mawlamyine se situe a l'embouchure dunfleuve Salouens qui comme le Mekong et l'Irrawady prend sa source au tibet. Dans le delta entre Mawlamyine et la mer, plein d'îles.
Une atmosphère un peu bizarre se degage de cette ville ou ne ne croisons quasi aucun touriste.
Cette ville fut particulièrement riche et,prospère au moment de la colonisation anglaise, leur principal port dans le,pays. Nous y trouvons un grand nombre d'anciennes maisons coloniales aujourd'hui en très triste état.
Mawlamyine fut une citée très cosmopolite à l'époque de la colonisation. Suite aux guerre qui,ont suivi, une grande partie des expatriés qui vivaient ici sont répartis. Néanmoins, nous rencontrons beaucoup de personnes d'origine Indienne ainsi que nombre de musulmans et des mosquées.
Bien qu'a priori la ville nous paraisse un peu moins pauvre qu'ailleurs, la décadence qui plane ici nous a procurée un certain mal être lors de notre première matinée
 
Une colline domine la,ville. Colline sur,laquelle se succèdent un grand nombre de pagodes et de monastères. ( Il est pour nous assez regrettable qu'ici comme ailleurs les superbes bâtiments anciens tout en teck soient en si triste état a côté à côté des dorures et surdorure des,pagodes )
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Plafond d'un des très longs escaliers menant à la pagode principale.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Au détour d'un monastère, un vieux Bonze peaufinant sa coiffure.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
De jeunes bonzesses revenant de l'école….
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pendant que de petits,bonze apprécient la restauration de leur monastère.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Celui-ci, plus âgé, flirte avec une demoiselle. Il faut savoir qu'ici comme dans beaucoup de pays bouddhistes, tous les garçons font un « stage » (de quelques semaines a plusieurs mois) dans un monastère, afin de s'initier aux « valeurs de Bouddha et d'acquérir la Sagesse.
Il reviendront après à une vie normale
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
De cette colline dominant la ville et l'estuaire, nous assistons a un très beau couché de soleil
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
De notre position dominante, dans le calme de la pagode, le paysage est somptueux…
Cette très jolie soirée nous a réconciliée avec cette ville au nom qui fait rêver… Sur cette colline, nous y reviendrons, pour en découvrir les recoins cachés et assister à nouveau à,ce magnifique spectacle de fin de journée.
 
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Suivants les conseils de nos guides touristiques préférés, nous nous rapprochons de Monsieur Antony qui outre sa guesthouse est l' »endroit » ou la personne qu'il faut rencontrer ici pour nous aider à mettre sur pied des petites excusions. Et comme nous avons décidé de nous rendre à un l'île située dans l'estuaire, a 1/2 heure de bateau , Monsieur Antony nous paraît le mieux placer pour nous fournir quelques renseignements. Et ça tombe bien puisqu'aujourd'hui il forme un petit groupe pour visiter l'Ile.
 
Vers 10heures ce matin, nous partons donc, en Tuk Tuk vers l'embarcadaire, accompagnées de Monsieur Antony lui-même, 2 canadiens, 2 autres français 2 taïwanais, 1 américaine…
 
Petite traversée sympathique avec samoussa et gâteau au riz offerts.
Arrivés sur,l'île, nous nous répartissons entre 2 tuktuk et une carriole à cheval.
 
Et retour en camion
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Tout paraît super, mais la journée n'est pas celle que,nous aurions faites,si nous étions seules. L'île mesure 20 km de long. Nous aurions aimé n'en voir qu'une petite partie mais déambuler comme bon nous semble
 
 
 
 
 
 
dans une ou deux villages, dont les maisons sont majoritairement construites en bois,
ou dans la superbe campagne environnante a observer la vie local,
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
mais…
 
Nous avons parcouru la majeure partie de l'île sur des routes très cahotantes, visité une fabrique d'ardoise traditionnelle, une fabrique de bracelets en caoutchouc (je vais y revenir), une fabrique de cannes. Nous nous sommes arrêtés une heure pour déjeuner. Et retour à la case départ, a 5h cet après midi ( tout cela dans une chaleur humide épouvantable)… Donc pas vu grand chose.
Bon il y avait quelques points positifs quand même : aucun harcèlement pour nous vendre quelques bibelots ou artisanat local. Nous avons même y droit à quelques cadeaux : une fleur de Lotus en collier, deux mini ardoises et leur crayon, une poignée d'élastiques Et enfin, un plaisir pour,les yeux lors de notre arrivée en fin d'après midi sur Mawlamyine ….
 
Fabrication des élastiques
 
Récolte de la sève d'hévéa qui sera traitée,, travaillée,
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
laminée pour obtenir des sortes de crêpes,qu'il faut alors sécher.
 
 
 
 
 
 
 
Le caoutchouc liquide est teinté. De grands bâton de bois sont enduit de cette pâte et,sèchés au soleil
Une fois sec, avec un peu d'eau, les tubes ainsi constitués sont retirés des longs bâtons
 
 
Une fois ces préservatifs secs, ils sont coupés en très fines rondelles a l'aide d'une sorte de massicot
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Enfin, ces amoncellement de fines rondelles sont enfilés sur des tiges afin de les demeler. Ça y est nous obtenons nos authentiques petits élastiques…
 
Je ne les regarderais plus de la même façon.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Au débarcadère avant de reprendre le bateau.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Quelques images de notre retour sur Mawlamyine ….
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Une bonne journée malgré tout, dans une ambiance sympathique avec quelques mots échangés avec nos compagnons de route.
Et un retour sur un vieux rafiot en bois au milieu de la population local.
 

-> MAWLAMYINE

Ce matin, Anne-Marie, pleine de courage se lève à 6 heures pour voir le Rocher et ses paysages au levé du soleil. Pour ma part, je dors jusqu'à 7h30…
On reboucle les valises qu'un porteur enfonce dans sa hotte pour la redescendre (bien que reconnaissant la pénibilité de ce travail, nous sommes scandalisées par le prix : 6000 k soit environ 6€ par valise par trajet. À noter qu'ici un professeur gagne 65000k par mois)
Bon, c'est réparti. Au milieu des échoppes, nous redescendons.
En chemin : Lui avec sa tête, il va nous porter la poisse…
Non ce n'est pas un bonze, mais un ermite
 
Arrivée en bas, nous reprenons le camion/ pick-up avec pour bien commencer la journée, une altercation avec un groupe de Français « dégagez, ces places sont réservées à notre groupe  » et désolée, mais nous n'avons pas dégagé.
Arrivée a Kimoun, nous cherchons un bus pour Hpa An. L'on nous explique, qu'il nous faut prendre le bus jusqu'à une autre ville, puis changement. Ok c'est parti
 
Un monsieur nous fait signe que nous sommes arrivées. Direction la vente de tickets pour Hpa An : « pas de transport direct »  » il faut aller à Moulmein et changer  » (c'est un peu comme si de Paris, l'on vous disait que pour aller à Dijon, il faut aller à Lyon et changer… » Et comme Moulmein (Mawlamyine ) est notre prochaine destination, nous décidons d'inverser nos étapes.
Fort tassées dans le bus, nous arrivons après 5heures de car a Mawlamyine. Direction l'hôtel ou nous avons réservé a partir du 9 – Bien sur pas de place. mais il reste une chambre pour demain, le 8 (c'est déjà ça)…
Enfin un autre hôtel nous propose une chambre sans clim, mais uniquement pour une nuit (après c'est full) Pas de problème le ventilo suffira.
C'est oublier qu'ici il fait extrêmement chaud, c'est ignorer que la chambre se situe plein sud et que le ventilo est éloigné des lits. Bilan : une nuit abominable, a transpirer, se doucher, se promener dans le couloir. (Plus frais que la chambre), garder la porte de la.chambre grande ouverte dans l'espoir d'un petit courant d'air !
 
Ce matin, le moins que l'on puisse dire, c'est que ce n'est pas la grande forme.
 
Petit déjeuner et nous déménageons. La chambre n'est pas prête, mais l'hôtel est agréable, le personnel charmant et il y a la clim !
En attendant notre chambre, petit tour en ville, ou vu notre forme nous n'apprécions rien (pas même le poissons en saumur sur le marché (beurp et encore beurp)
Nous profitons de notre petit tour pour prévoir l'étape suivante Hpa An :
Il n'existe plus de bateau publique pour la destination… Seulement des bateaux privés et chers. Nous nous inscrivons sur une liste afin de trouver des compagnons de route et de partager les frais.
Maintenant, réservons l'hôtel…. Rien ! Plus une chambre de libre pour toute la semaine a venir.
 
Alors, c'est décidé, nous n'irons pas a Hpa An.
 
Le guide en main, nous trouvons une autre destination. C'est certain, ce sera super. Prochain départ, lundi en attendant …. (Prochain article. )
 
 
Ce soir, publication de 3 articles. Alors remontez un peu en arrière, jusqu'au Lac Inlé…

ROCHER D’OR – Kyaikhtiyo

Le Rocher d'Or, ou Pagode de Kyaiktiyo, est un énorme rocher d'environ 6 m de diamètre, posé en équilibre à 1 200 m d'altitude

Coiffé d'un petit stûpa, c'est l'un des principaux lieux de culte du bouddhisme birman. Les pélerins recouvrent de feuilles d'or ce monolithe. Pour les bouddhiste, venir au Rocher d'or est une étape essentiel de son itinéraire religieux. L'effort consenti lui vaut des bons points pour sa nouvelle vie ainsi que la gentilesse et l'indulgence des puissants Nats locaux.

Selon la tradition, le rocher aurait été placé à cet endroit par deux nats (esprits) il y a 2 500 ans ; il ne tiendrait que par un fil, un des cheveux du Bouddha !!!

Les femmes n'ont le droit ni de le toucher, ni de s'en approcher à moins de 10 mètres….barrières chromée, panneaux et gardiens … nous ne dépassons pas les limites…

 
 
 
 
 
 
Et oui, tout ce chemin, toutes ces marches pour un rocher.
Mais un rocher en équilibre grâce à un cheveu de Bouddha…
 
 
 
 
 
 
Du monde sur ce site, nous nous y attendions… Des touristes evidemment,
 
mais beaucoup de pèlerins venus de partout. Du plus jeune au plus vieux, une immense dévotion.
 
 
 
 
Certains y viennent le soir, et dorment devant le rocher.
 
Et partout sur le site, des cloches et des clochettes reprenant les textes sacrés de Bouddha
 
 
 
Un autre rocher, un peu plus loin
 
Que dire de cet endroit… Outre le fait que du haut de la montagne la vue soit magnifique, outre le rocher lui-même,
 
Attenante au rocher, une immense esplanade entourée d'une multitude de statues religieuses, ici ce ne sont que vente d'offrandes, oratoires, urnes emplies de billets…petites maisons (plutôt moches) a Nats, offrandes et offrandes
Et tout cela dans un décor clinquants et très kitch à la,fois…

En contre bas, un « village » entier de boutiques de souvenir, gargotes, ventes de remèdes en tout genre….
 
 
 

Inle -> Rocher d’Or

Départ hier soir 16h de notre hôtel, See you Inle Lake…. pick up (ou plutôt camion) sur 15 km, puis la gare routière …
Dans un car d'un bon confort, nous arrivons a dormir in peu,fort secouées jusqu'à minuit, puis double voie tranquille jusqu'à … Quelque part : 5h du matin nous débarquons de notre car pour trouver une correspondance. Un carrefour, dans la nuit, des voitures qui filent… Enfin quelqu'un comprend que nous voulons aller à Bago. Nous traversons le carrefour et trouvons un nouveau camion/pick up qui nous conduit a Bago a 40 km de là. Nous sommes contentes d'y arriver, mais nous ne sommes pas a,la gare routière…. Après avoir monté nos bagages dans un camion, puis redescendu ces mêmes bagages, sur les conseils d'un monsieur débrouillard, nous nous retrouvons avec lui dans un Tuk Tuk… Il ne nous mène pas a.la gare routière, mais a un arrêt de bus local, quelque part sur une route.
Un antique car arrive, le monsieur nous fait monter, nous,fait payer. Clairement il s'est pris une bonne commission (nous lui avons même offert un café !). Mais bon nous sommes sur la bonne route, pas trop de monde dans le car j'arrive même a m'allonger et dormir, bien ventilée par les fenêtre grandes ouvertes, et bercée par la musique bien forte (comme toujours en Asie)
 
Arrivée Kimoun : parfait
 
Il nous faut trouver le camion (une soixantaine de personnes sur la.plateforme) qui nous monte au « camp de base du « Rocher d'Or » »
 
Plus qu'une étape puisque c'est la haut sur la montagne que nous avons réservé (un luxe) pour une nuit afin d'assister au lever et coucher du soleil sur cette montagne sacrée.
 
Nous trouvons des porteurs pour nos valises et c'est parti : un petite heure de montée. Une petite route bien raide sillonne au milieu de boutiques de souvenirs, buvettes….
Nous sommes harcelées, poursuivies sur une bonne partie du chemin : « un chaise a porteurs, une chaise a porteur ! ». Anne Marie se fache « Et bien non, c'est a pied que nous allons ».
Grimpette un peu éprouvante car il fait très chaud et humide. Une chance, il y a des nuages. Nous ne subissons donc pas les assauts du,soleil
 
Il est midi quand nous arrivons enfin a l'hôtel.
 
(Détails et photos sur le Rocher d'Or ultérieurement, car ici le wifi c'est 3$ la 1/2 heure.)
 

INLE dernière journée…

Nous ne regrettons rien de notre dernière matinée au Lac Inlé…
 
Conduite par une jeune femme, nous partons sur une fine pirogue à rames, a travers de petits canaux, nous traversons des champs de Lotus… Endroit superbe entre montagne et lac.
L'homme a investi cet univers aquatique. La vie et ses activités sont adaptées à cet environnement.
 
Ici, des petits paniers en bambous sont plantés dans l'eau. Il permettent aux alvins de se développer tranquillement
 
 
 
Une maison de Nats, à chaque pleine lune, des offrandes y sont déposées.
 
 
Pour un au revoir au Lac, cette matinée passée à glisser sur les eaux tranquilles des marais nous a enchantée.
Le Lac Inlé nous auras réservé plein de surprises et c'est la tête pleine de superbes souvenir que nous partons.
 

Inlé /fin

Ce matin, balade en bateau (sans moteur) sur le Lac. Photos beaucoup plus tard, car cet après midi autocar, direction Sud de Yangon
Prochain article, plus loin, plus tard, en fonction de la technologie locale…
Et pour rassurer ceux qui s’inquiètent, ci-dessous, une carte que j’ai un peu bidouillée :
  • En ROUGE, les zones déconseillées, voir interdites aux touristes,
  • En BLEU, notre itinéraire.

Lac Inle J/4

Ce matin, le ciel est encore bien chargé. Il fait frais (peut être 15/16°), je n'aurais pas apportée une « petite laine » pour rien
 
Nous partons en Tuk Tuk pour un marché, situé en bordure de Lac.
 
Un marché, comme partout, lieu de vie, d'échanges. Un endroit comme j'aime, un plaisir pour l'ambiance (ça ne se restitue pas en photo…) un plaisir pour les yeux…
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Poissons du lac,
 
Femme a.l'Orchidee,
Beaucoup de monde du côté des fleurs.
 
Fumeur de Cheerot
Mastiqueurs de betel
Tomates des potagers flottants
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Aiguiseur de coteau, mais aussi forgeron
 
 
La pharmacie…
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Sur le chemin du retour…
Elle pourrait être birmane mais : ni la longueur, ni la couleur, ni la texture des cheveux ne correspondent. Pas loin d'une vingtaine de centimètres , et une vingtaine de kg…de trop

Ce doit être une touriste 😋
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Retour a l'hôtel pour le déjeuner. Pas de riz ce midi ! Oh merveille, des pâtes fraîches avec du basilic frais
 
Pour moi, retour à l'hôtel et petite sieste pendant qu'Anne Marie, très courageuse enfourche un vélo pour une petite balade

LAC INLE J2/J3

Hier, nous n'avons pas fait grand chose mise a part la gestion de l'intendance pour les jours a venir. Reservation d'autocars, d'hotels… et des petits tours dans le,village ou nous residons.
 
 
Ce matin, c'est réparti sur le lac
Mais aujourd'hui nous changeons de lac, nous partons sur,notre pirogue droit vers le sud, sur le lac Sankar, 3 heures pour parcourir le Lac Inle, puis le long canal vers l'autre lac. Canal qui s'apparente parfois a,une rivière, parfois à un marécage ou nous trouvons notre sillonnons des petits canaux d'un mètre de large bordes de Lotus, de Jacinthes d'eau..
 
Avant de partir, arrêt à une station service pour faire le plein.
 
Un temps très couvert ce matin, de gros nuages, de la brume.
 
En cours de chemin, des pêcheurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le soleil est revenu, eclairant de somptueux paysages
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
En cours de route, nous nous arrêtons pour payer un droit d'accès dans le territoire Pa-O. Un guide Pa-O nous accompagne
Sous le soleil de plus en plus chad, , chacun vaque aisés occupations
 
Femmes et enfants Pa-O, en bord de Lac, dans une exploitation de bambous.
 
Un petit chenal ou progresse notre pirogue
 
Oups…
 
A,notre arrivée sur le,Lac Sankar, nous visitons deux sites datant du XIIeme et XVeme siècles. Des donations en provenance de Singapour permettent une réhabilitation des lieux
 
Dans un monastère, un bonze enseigne les règles de.Bouddha a des enfants. Ceux ci semblent subjugues par leur maitre
Des prières récitées à,haute voix, des enfants s'emmelant un peu les doigts dans les gestes rituels.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Toujours en bordure de l'eau, activités agricoles
Femme battant des bottes séchées afin de séparer le riz
Nouveaux alambics dans une distillerie de riz
Jeunes Pa-O devant une ecole
Peut être l'insitutrice…
 
Notre jeune guide Pa-o accompagné d'une « stagiaire »
Aie, dans notre pirogue, sur le chemin de retour, la pluie commence a tomber… mais tout est prévu, même les parapluies.
 
J'en suis ravie, je ne sais même plus à quand remonte ma derniere pluie !
 
La soirée va se poursuivre sous la pluie qui nous procure une agreable fraîcheur
 

LAC INLE /J1

Après une journée de bus (7h, c'est beaucoup mieux qu'il y a 2/3 ans : 12h) nous voici arrivées au LAC INLE.
C'est en lisant « Birmane » que j'ai découvert ce lieu où je m'étais promis de venir. (Même sans la lecture de ce livre, j'y serai sans doute venue, cet endroit faisant partie des hauts lieux touristiques de la Birmanie)
 
Debout 4h30 pour partir à la découverte du Lac.
 
Le LAC INLE, c'est un grand lac entouré de montagnes. Bien plus qu'un lac d'ailleurs. Tout autour une sorte d'immense marécage ou plutôt des îlots, a fleur d'eau. Îlots habitée, autour et sur lesquels de nombreuses activités se sont développées
 
Un lac d'environ 20 km de long, sur 8/10 de large. Les zones marcageuses étant tres importantes la limite entre le lac et la terre ferme restent difficile a determiner, d'ou des dimensions assez floues. Sans parler des variations dues un saisons.
il est tres peu profond : maximum 6 metres.

Ecologie :
Une fois de plus, l'écologie est un problème majeur ' Le traitement des dechets est quasiment inexistant (à l'exception de quelques grands hotels) et le tourisme croissant La densité de population augmente, des cultures qui rognent les rives du lac , la déforestation accélére la prolifération d'algues et de jacinthes d'eau. Bilan, le lac à perdu 1/3 de saa surface ces soixantes dernières années.
 
Origine et spécificité des lieux : (un peu de culture générale… Pour mieux comprendre ce que nous découvrons ici)
Les SHAN sont une ethnie des montagnes, installés ici depuis le début du dernier millénaire. Lorsque les INTHA arrivent, sans doute aux environs XVIIIeme siecle, le territoire est deja occupé. Ils s'installent donc sur le lac et doivent developper des activites adaptées à l'environnement. C'est ainsi qu'ils deviennent pêcheurs, joailliers,tisserands de la soie et du Lotus , agriculteurs..
 
L'agriculture, c'est là une des curiosités du Lac. Les Inthas découpent des bandes d'algues, Jacinthes, végétaux aquatiques divers entremêles sur une épaisseur d'environ un mètre, et les tirent sur le lac. Ils les fixent à des pieux plantés au fond de l'eau, les recouvrent de terre et les ensemencent Toutes sortes de primeurs poussent ici, et tout particulièrement des tomates.
 
 
Le plus drôle, c'est de regarder ces pieds de tomates a après le,passage d'un bateau… Tout bouge . Imaginez un,peu un potager en train de se dandiner au rythme des vagues….
 
U premier plante la végétation des jacinthes d'eau, au second plan, accrochés aucun pieux, les pieds de tomates
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La pêche une autre caractéristique locale : pour ramer, les Inthas s'installent debout sur leurs pirogues afin de mieux observer la profondeur de l'eau et de manœuvrer aisément dans les fins canaux sillonnant entre la végétation aquatique. Ils manœuvrent une rame avec leur jambe. De leurs mains libérées ils manipulent facilement leurs filets de forme conique soutenus par une armature en bambou.
 
 
C'est ce qui s'appelle avoir le sens de l'équilibre…
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le « filet de pêche » traditionnel des Inthas
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Au fil de l'eau,au,fil delà journee.
Aujourd'hui, c'est un jour de festivité. Des pirogues, des char flottants sillonnent les canaux.
 
 
 
 
 
Difficile à croire, mais cette pagode flotte sur l'eau…
 
 
 
 
 
 
 
L'a près midi, nous assistons a une course de. Pirogues. Énormément de monde. Un publicpassionné soutenant. Bruyamment son équipe préférée.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Visite d'ateliers :
 
Nous voici à apresent dans un atelier. De fabrication de cigares locaux.
 
La recette pourfaire un boncigare ! (Ne vous y méprenez pas, le « brownsugar n'est autre que de l'écorce broyée d'un arbre très noir…
Et bien sur, nous l'avons testé… Même Anne-Marie y a goûté … (Michèle, je. Suis certaine que tu écarquilles les yeux… )
Moi, ça m'a beaucoup amusée. J'ai partagé mes impressions avec un Karl pendant que Beate son épouse prenait des photos en riant (c'est le couple d'Allemand avec qui nous avons partargé notre pirogue )
 
Le Cheerot est un cigare très doux (là Michèle, tu avais tout faux, ça n'arrache pas du tout et ne procure aucun effet particulier…) Une saveur parfumée et sucrée.
 
 
 
 
 
 
 
A présent, un atelier de tissage
 
Des femmes de tous les âges, s'activent sur d'ancien métier a tisser.
Ici, l'on tisse de la soie, mais aussi
 
 
 
 
 
des fibres de Lotus. Les fleurs sont cueillies dans les marais environnants, le fil en est extrait,puis filé, et tissé sur place.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Un petit tour sur un marché…
 
Ils viennent du lac, de ses abords de la montagne… ils sont differents, et toujours des sourires, des visages magnifiques
 
Jeunes filles de l'ethnie PAHO
 
 
 
 
 
Fillettes sur une pirogue.
 
C'est en pirogue que l'on vient au marché.
 
Une bonne baignade pour se rafraîchir en fin de journée.
 
 

BAGAN J5

 
Après une matinée à buller un peu : quelques photos pour Anne-Marie, piscine pour moi, nous voici réparties sur une charrette..

La journée fut plus riche que prévue.
 
 
Direction quelques temples que nous n'avons pas vu, plus isolés dans la campagne.
Merci à Anne-Marie d'avoir voulu voir ce site conseillé par le « guide du Routard ». Splendide. Pour moi peut être mon temple préférez.
Non seulement ce bâtiment de briques est d'une grande finesse, mais a l'intérieur un grand nombre de fresques :
 
 
 
 
Et bien sur, un grand Bouddha doré, puis redoré par des petites feuilles d'or. Une échelle à disposition pour placer son offrande ou bon nous semble…
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Direction maintenant le temple d'où nous attendons le coucher du soleil…
 
 
 
 
 
 
L:escalier pour monter à la terrasse est tout éclairé de bougies !
 
 
 
 
De la terrasse, une vue à 360°…. et partout, tout autour des temples
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le coucher du soleil est un peu décevant.
 
Si nous n'avons pas le plaisir de voir rougeoyer les temples et la campagne, le ciel est magnifique
 
 
Il fait nuit, lorsqu'en charrette nous rejoignons la ville. Partout sur les temples des petites lumières scintillent : nous sommes Full Moon Day… (Et oui, ici, non seulement, c'est la fête pour la pleine lune, mais c'est la fête aussi une journée entière pour cette pleine lune…. C'est donc la raison pour laquelle les ateliers que nous voulions visiter, mais aussi le marché et certaines boutiques étaient fermés)
Revenons à,ces petites lumières : pour Fêter la pleine lune, un grand nombre de terrasses de temples sont bordés d'une multitude de bougies.
 
Nous continuons clopin clouant vers la ville avec à notre droite, très basse une énorme et somptueuse lune rousse.. Encore un incroyable moment de pure magie : le cheval, la campagne de nuit, la lune, les bougies autour des temple….
 
Nous pénètreront en ville, et la aussi devant la majorité des boutiques, des petites bougies..
 
De même sur les marches de notre hotel
Et la salle de restaurant s'est déplacée ce soir : dîner dans le jardin au bord de la.piscine (et oui, ici c'est le luxe pour un prix raisonnable). Et sur la piscine flottent des lampions.
 
Merci Madame la Lune de nous avoir offert un tel spectacle !
 

BAGAN J/4 – Mt Popa

Ce matin, j'ai repris la forme et Anne-Marie aussi. Nous partons.donc,,en taxi, vers le Mont Popa.
Quelques 700 marches à grimper, pieds nus bien sur, pour accéder au temple. Anne-Marie adopte un nouveau look : un gros bobo recouvert d'un pansement, sur le dessus du pied, lui permet d'obtenir la permission de monter avec une chaussette…
Nous sommes un peu inquiétes, car les guides que nous avons lus préviennent que la montée est pénible, pieds nus dans des escaliers rugueux et d'une grande saleté causée en particulier par la multitude de singes qui non contents de nous faire marcher dans leur excréments, sautent sur les passants…
Une vingtaine de marches après le départ, un singe m'attrape la jambe en passant…. c'est mal parti, je sens que je vais faire demi-tour…
Et non. La Birmanie s'ouvre aux touristes et beaucoup de choses.changent. Ainsi,,les escaliers ont été refaits, ils sont couverts par des toits et sont revêtus de carrelage nettoyé en permanence (donations for the cleaning, please !). Les singes, mise à part en bas, vers le village, ne font plus partie du décor. Une tradition perdue et tant mieux
 
Ce temple se trouve sur un piton rocheux à 730 mètres l'altitude ( pour environ 60 m a Bagan). Ce pitou n'est autre qu'une colonne de lave solidifiée.
Le Mont Popa est le plus grand liede concentration de Nat du pays, c'est également un temple bouddhiste. C'est un des principaux lieux de pèlerinage du pays et ceci,depuis …. Jusqu'au 11ème siècle, les rois s'y rendaient avant d'entamer leur règne.
Outres les offrandes divers, les donations sont très importantes. Elles représenteraient entre 10 et 30% des revenus des Birmans …
Ici, empreinte des pieds de Bouddha
La représentation des Nat paraît, pour nous, d'un style extrêmement kitch!..
Une profonde dévotion chez l'ensemble des pèlerins.
Un petit groupe d'ados me demande,de les prendre en photo. Chose faite.
Mais ils n'ont pas d'ordi et je n'ai pas le moyen de leur envoyer la photo sur leur téléphone. Alors je leur ai donné l'adresse du blog afin qu'ils retrouvent leurs photos. J'espère qu'ils pourront se connecter sur le site.
Une femme préparant des offrandes sous forme de bouquets…
Un gong
Vendeuse de fruits
Pour celle (qui se reconnaîtra) qui m'a demandée des éléphants… (Désolée je n'ai pas mieux pour le moment)
Nous reprenons notre taxi… quelques pâtes sautées en cours de routes… et nous traversons un paysage très vert dont le relief est donné par les palmiers.
En cours de route atelier la spécialité locale, le sucre de palme et ses dérivés
Beaucoup de monde, a pied, le long de la route…
Un alambic local pour la fabrication du.whisky local (alcool de palme)
Mais ou vont ils donc….
… Et eux ?
Visite terminée, et hop, en voiture, direction Bagan !
Là, notre chauffeur nous propose de nous rendre à une grande fête qui a lieu une fois par an dans un village proche. Un Bouddha Festival cet après midi et durant cette prochaine nuit de pleine lune.
Bien entendu, nous sommes partantes
Tous ces gens a pied, ces voitures (diverses), se rendent au même endroit : a la fête.
Voitures, motos, char à,bœufs forme un sympathique embouteillage
Nous traversons le petit village constitué de maisons aux murs de feuilles de palmes tissés. Sur les sols en terre battue, une propreté remarquable.
Voilà , nous y sommes. À première vue une sorte de fêtes foraine , un manège, des ventes de jouets (dont beaucoup d'armes en plastique), ventes de vêtements, de fruits, canne à sucre, beignets…
Un peu plus loin, nous découvrons un immense « parking ». Les bœufs ont été dételés, les charrettes sont rangées en cercle, autour d'une grande de place au se tient une scène. Les meilleures places pour assister au spectacle ce soir : Assis dans les charrettes, donc un peu surélevé…
Pour cette fête exceptionnel, tout le monde s'est fait beau. Des maquillages apparaissent, la thanaka est souvent artistiquement appliqué, en parti luire sur les enfants
Une femme se maquillant au Thanaka…
C'est pourtant interdit, mais c'est perchés sur un stUpa que des enfants.attendent la suite du,programme.
Au niveau de charrettes, la vie s'organise.
Derrière, les animaux mènent leur vie tranquillement
Un cortège de femmes apportent des offrandes
Dans le secteur des restau buvette, un stand de soutien à Aunh Saan.Suu Kyi. Nous y sommes accueillies les bras ouverts.
On achète un calendrier à l'effigie de « La Dame de Rangoon », on nous offre des galettes…
Sourire d'une jeune fille
De la musique de la musique. Hou. Que c'est fort !! Une sorte de rock birman endiablé ! (Les décibels sont au Max) – un bruit incroyable. Les tympans risquent de s'en souvenir longtemps (là, je ne plaisante pas du tout).
Que des garçons. Je suis certaine que les filles seront bientôt la aussi … Chaque chose en son temps, le pays commence juste à s'ouvrir
C'est la préparation à la full moon party !!
Et pour ce faire, une sono comme je n'en ai jamais vu !
Et la sono est mobile !
Juste a côté . Comment font-ils pour rester stoïques ?
Un petit bonze à l'air triste nous suit un moment… Son jouet toujours à portée de main : drôle de jouet pour un moinillon !..
Un moment unique pour nous.
La fête, des sourires partout, un accueil très chaleureux. À leur façon de nous regarder, nous étions sans doute pour certains un peu l'invité surprise. Ils semblaient très fiers de notre présence et nous redemandaient des photos
En repartant un embouteillage .!!!
En bord de route, des travaux de réfection de la chaussée.
Les femmes sont très présentés sur ces chantiers
(Désolée pour le contre jour, mais il y a des moment on fait ce que l'on peut…)
Retour à l'hôtel
Et pour terminer cette journée pleine de surprise, ce coir, à Bagan, en cette nuit de full moon , ce sont des pétards, de petits feux d'artifice et des bougies…
Le choix de photos fut difficile après une telle journée. Heureusement la wifi fonctionne magnifiquement bien ici, mais ne rêvez pas, il n'y aura pas autant de photos tous les jours !
 

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