4000 Îles. -Si Phan Don

PRESENCE FRANCAISE

Deux îles importantes et proches dans le Sud de cet Archipel : Don Diet et Don Khone (ou je suis). Le Sud de cette seconde îles se trouve en aval des chutes d’eau du Mékong

Lors de la colonisation, la présence Française était ici importante. Le Mékong est navigable en amont et en aval des chutes. Il fallait trouver une solution pour le transport des marchandises.

Les Français ont fait construire un pont entre ces deux îles

 

 

 

 

 

Et une voie de chemin de fer (5km, à priori la plus courte qui n’ait jamais existėe), permettant le transport des marchandises du Nord au Sud La voie n’existe plus bien que quelques rails subsistent, servant de clôtures.

 

 

 

Mais la locomotive est toujours la.

 

 

 

 

 

 

Sont également visibles :

 

L’ancienne école (qui a brûlée il y a peu de temps,)

 

 

 

 

 

 

 

L’hôpital, qui fut rénové et est utilisé comme hôtel (plutôt chic)

 

 

Et la petite gargote ou je grignotte parfois,, n’était autre que l’église.

Je quitte ces îles paisibles ou l’activité traditionnelle est encore présente , demain.

Je quitte en même temps le Laos pour un retour au Cambodge. (sans doute rien sur le blog avant samedi soir ou dimanche). Bon week end à tous.

 

4000 Îles. -Si Phan Don

Ce matin, levée tôt afin de profiter de la fraîcheur. j’ai décidé de faire une grande balade à pied jusqu’au sud de l’île : endroit l’on l’on peut parfois apercevoir quelque uns des rares dauphins d’eau douce (il n’en reste plus qu’une vingtaine ).

 

 

 

 

 

Après 1/4 d’heure de marche, un véhicule me propose de m’accompagner (free je précise) donc en voiture. À 2km de là, il,me dépose sur une somptueuse plage surplombant un bras du Mékong. À noter qu’en saison des pluies, j’e serais dans l’eau en prenant cette photo…

 

 

Pas de Dauphin, mais une charmante gargote ou je prends mon café. je discute de mon programme et une idée me séduit :

 

J’embarque sur le fleuve calme, slalomant entre îles et îlots.

 

 

 

Le « capitaine »…

 

 

 

 

 

 

 

 

À terre, une moto m’attends pour me conduire à une dizaine de kilomètres aux Chutes du Mekong

En effet, au niveau de ces îles, le Mékong franchis « une marche » d’environ 15 mètres. Ici, la principale, qui s’étale sur un bon kilomètre.

Si cette chute n’est pas le Niagara, en saison de pluies son volume en est supérieur.

 

 

 

 

Comme partout dans le monde, la moindre piscine est un attrait pour les enfants.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je m’en reviens par le même chemin sous un soleil fracassant.

 

 

 

 

 

Les montagnes que l’on aperçoit se trouve au Cambodge…

 

De retour à la plage, je me fais raccompagner en moto, avec un petit détour à une autre chute d’eau , tout aussi jolie bien que plus étroite et se terminant par un goulet rocheux.

 

Ici en saison humide, l’eau boueuse recouvre la quasi totalité des rochers

 

À imaginer en saison des pluies…

Il est 13 heures lorsque je rejoins mon bungalow ou je me réfugie jusqu’à 5 heures pour me protéger de la chaleur. Les 40 ne doivent pas être loin.

Pour quelqu’un qui avait décidé de marcher, c’est raté !

 

 

4000 îles – Siphandan

Nouveau déménagement, nouvelle expérience du bus local (même modèle que l’autre jour) ou nous nous serrons à une trentaine.

Pour ma part, vénérable Mam (c’est le surnom dont on l’affuble ici. Madame, maman, ???) on me concocte une place la plus confortable possible : un une banquette rembourrée à l’arrière. Donc pas trop tassée et je respire

Direction le Sud

Voici le port, j’embarque.

 

 

 

 

 

 

 

 

Je suis aux 4000 îles. Région située à l’extreme sud du Laos, face à la frontière,cambodgienne. ici, le Mékong atteint sa plus grande largeur, 12 à 14 km. Il se divise en une multitude bras qui laissent apparaître (surtout en saison sèche, une infinité d’îles et d’îlots) , un véritable labyrinthe.

Certaines îles, grandes, sont habitées. Elle deviennent touristique, mais pour l’instant un tourisme bon enfant, plutôt sac à dos, petites gesthouses. Pour ma part, je suis à Don khone une des trois plus grandes îles.

 

L’atmosphère et calme et relax. Les habitant souriants et avenants vivent au rythme du fleuve et de la température exterieure.

Voici un chouette bungalow, vue Mékong avec air con (c’est vraiment pas superflu !)

 

Vue d’une terrasse, en buvant un jus de fruits

 

Vue du bungalow

 

 

 

 

 

 

Et ce soir, coucher très tôt dans la perspective d’un levé matinale pour profiter de la fraîcheur.

 

Au milieu de nulle part …

Départ de Paksé, direction le Sud. Choix entre voiture privée (400 000kips) ou bus public (30 000kips), le choix est vite fait !

En voiture…. (mon sac, sur le toit n’a qu’à bien se tenir)

L’avantage, je ne suis pas seule. Bagages en tout genre, caisses de bière (on ne sait jamais, ça peut servir…) marmite d’eau pleine de poissons vivants, une poule… Et surtout des femmes et des enfants qui animent le voyage par leurs rires.

 

 

 

 

 

Après quelques détours dans de petits villages reculés afin de déposer et faire monter quelques quelques personnes, me voici arrivée.

Un minuscule village en retrait du Mékong, quelques éléphants et la nature à l’infini.

Je me trouve un petit bungalow sur pilotis avec moustiquaires aux fenêtres et au dessus du lit.

Devant moi, un immense marécages, des buffles, quelques éléphants, des oiseaux et plein de papillons ! une petite mare, des lotus blancs, quelques fleurs exotiques. Un endroit à ne rien faire, juste s’impregner de l’environnement.

Les buffles se rafraichissent dans les hautes herbes (photo un peu flou car fortement zoomee)

 

 

Apres un diner ou je savoure le calme (et un gateau au chocolat) je rejoins ma chambre pour le moins isolée (les autres bungalows ne sont pas occupés), je fais brûler une spirale (deux précautions valent mieux qu’une). Une douche : tiens, je ne suis pas seule ! Un énorme gecko me surveille (j’aime moyen)

Je laisse les volets ouverts pour profiter de la lune et Au lit ! Planquée sous ma moustiquaire, j’écoute pour m’endormir, les geckos qui discutent.

Cacophonie !!! Le soleil se lève et pendant une dizaine de minutes grillons, cigales et autres criquets entonnent une chanson. Un bruit incroyable !

Lorsqu’ils veulent bien se taire, je peux me rendormir… Ah j’ai dormi 12h… Vite le petit déj.. Il en fallait bien un ! Je croise un serpent (il a plus peur que moi !)

Prête ? Allez direction le village qui se trouve à 1 km

 

 

 

 

 

 

 

 

pas grand chose… Quelques maisons de bois, une école, une ou deux micro épiceries… Et ici comme ailleurs, chacun a son antenne parabolique.

 

Amis parisiens, pas de panique. Je ne suis pas au fond de la jungle… Mon nom n’est pas Indiana Jones. Je suis simplement un peu en dehors des sentiers battus, à un endroit ou il y peu de touristes, mais quelques hébergements, l’électricité et même la WiFi.

 

 

Si si, je vous assure, il m’a fait un clin d’oeil…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alors je suis,partie en balade ,sur son dos. En éléphant, c’est une autre façon de prendre de la hauteur….

 

 

 

 

 

 

 

Il m’a emnené voir le Mont Asa : Phou Asa est composé de plusieurs tours rappelant un château fortifié. Elles s’élèvent a environ 2 m et sont faites de pierres plates posées les unes sur les autres pour former une enceinte autour d’un donjon.

Les Laos la vénèrent comme l’ancienne forteresse d’un roi Attapeu. D’autres pensent qu’il s’agit d’une sorte de mégalithes rituels mais, comme beaucoup d’autres sites archéologiques du Laos, le mystère de ses origines reste entier.

De retour, je lui dit au revoir. Pas très rassurée, mais lui il semble,bien se marrer.

 

Belle journée !

 

Plateau BOLOVEN

Une journée passée sur ce grand plateau, situé entre Pakse et le Vietnam. À une altitude d’environ 1000 mètres, la température est beaucoup plus agréable que dans la plaine, petite fraîcheur même, le matin.

Après un départ sous une pluie fine, c’est la découverte d’une végétation verte et variée. Il est dommage que le temps soit,couvert, car de heures montagnes dominent le plateau et les paysages doivent être magnifiques. (dommage aussi pour les photos)

Découverte de plantation de thé, et surtout de café : la richesse de cette région avec d’importantes exportations notamment vers la France.

 

 

Ici, fleur de caféier. Un parfum semblable à celui du Jasmin

 

 

 

 

Préparation de mon café …

 

 

 

 

 

 

Séchage de grains du café

 

 

On se croirait à l’ile de la Réunion .!!!

 

De profondes vallées creusées dans ce plateau et l’eau s’y précipite en magnifiques cascades bordées de forêts. Il y a ici de quoi faire de superbes randonnées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Diverses ethnies peuples la région (il existe pres de 200 ethnies au Laos) dont certaines ne parlent pas le laotien et vivent dans des conditions de très grande pauvreté.

 

Dans ce village beaucoup d’enfants.

Des ONG travaillent à leur scolarité. À l’école, ils apprendront le Laotiens. Ici les familles vivent dans des maisons collectives. Il y en a certaines qui regroupent 70 personnes soit 4 ou 5 familles. (les enfants ci-contre, jouent sous une de ces maisons.!.)

Les familles sont polygames (pas plus de 4 femmes pour un homme…). Les petites filles peuvent être mariées dès l’âge de 4 ou 5 ans. Elles vivent alors avec la famille de leur époux. Elle ne partageront leur lit qu’à partir de 14/16 ans.

 

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Et enfin, enfin des éléphants !!!! C’est la première fois que j’en vois depuis que je suis au Laos.

Dans ce pays dit « du million Éléphants », il n’en reste plus que moins de 1500 plus quelques troupeaux d’éléphants sauvages. et ils auront disparu d’ici 50 ans si rien n’est fait.

« Combien d’éléphants trouve-t-on aujourd’hui sur le sol laotien?

Le nombre d’éléphants présents sur le territoire est difficile à déterminer. Il est estimé à environ 1200, dont pas moins de 500 animaux domestiqués.Cependant, chez les éléphants apprivoisés, le taux de natalité est en baisse constante ces dernières années tandis que celui de mortalité ne cesse d’augmenter. On dénombre en moyenne chaque année seulement une à deux naissances pour dix décès.

Comment expliquez-vous ce déséquilibre démographique

Historiquement, les bêtes étaient utilisées pour le transport du riz et du bois de chauffe, ce qui leur laissait du temps libre pour se reproduire. Aujourd’hui, le rythme de travail est tel qu’à la fin de la journée, les cornacs préfèrent laisser les éléphants attachés à un arbre toute la nuit afin de pouvoir les faire travailler dès le lendemain matin. A cette allure, impossible de se reproduire. Ajoutez à cela une population vieillissante et un manque à gagner significatif pour les cornacs à chaque grossesse et vous comprendrez pourquoi le taux de natalité chute de façon spectaculaire.

Etes-vous pessimiste quant à l’avenir de l’éléphant domestique au Laos ?

Au train où vont les choses, les éléphants domestiques auront disparu des terres laotiennes d’ici 50 ans. Depuis le début de l’année, seul un éléphanteau a vu le jour et l’on ne dénombre que six femelles de moins de dix ans pour toute une classe d’âge. Si l’on veut pouvoir espérer sauvegarder, grâce à la reproduction, une centaine d’éléphants d’ici 30 ans, il faut inverser la tendance dès maintenant.

Quelles sont les attributions de l’association ElefantAsia?

Sensibiliser, réaliser un travail vétérinaire sur les éléphants domestiques et développer les activités économiques alternatives sont les principales missions de l’association. Nous aidons par exemple à remplacer le débardage par le tourisme. En plus de faire vivre les cornacs, cela permetd’apporter une économie nouvelle dans les villages par l’artisanat, la cuisine… Nous avons également mis en place des randonnées à dos d’éléphants à Hongsa, dont les retombées sont plus que positives. Les cornacs nous sollicitent. Cela demande moins de travail qu’avec le bois et le danger est moindre. Enfin, le tourisme n’est pas non plus incompatible avec la gestation et pour le coup, l’éléphanteau attire les touristes, ce qui permet de le valoriser.

Comment encourager la reproduction?

Nous travaillons actuellement sur un projet de « congés maternité ». L’idée est de remplacer les femelles au travail par des motoculteurs afin de réduire le manque à gagner dû à la grossesse.

http://www.elefantasia.org/spip.php?rubrique1

 

 

Pakse

Arrivée ce matin à Paksé, dans le sud du Laos. Un ciel très chargé. .

Nous sommes en saison sèche. Il lui reste le Cambodge et le Vietnam a traverser avant de se jeter dans la Mer de Chine et pourtant le Mékong est déjà très large. Quelques petits bateaux de pêche, sont perdus au milieu, comme figés

Assise à une terrasse, face à ce grand fleuve, dans une chaleur moite, j’ai l’impression d’être un personnage tout droit sorti d’un de ces films sur l’Indochine ou aux heures de grosses chaleur tout semble suspendu dans l’attente d’ une petite fraîcheur qui permettra de reprendre les activités.

Allons faire un petit tour en ville, at surtout au grand marché qui a lieu tous les après midi.

Vous avez besoin d’une paire de tongs, pour vos prochaines vacances ? Du choix, il y en a.

 

 

Je vous propose de préparer ensemble le repas de ce soir :

 

Pour grignoter à l’apéro, quelques mini scarabés croustillants

Ou des larves de quelque chose ?

 

 

 

 

 

Pour les protéines , au choix

 

Des abats de volailles, y compris les savoureuses tripes ?

 

 

 

 

 

 

Du poisson frais ?

 

 

 

ou seché ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des grenouilles ?

Grosses ? Attachées vivantes par 6 ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des grenouilles séchées sont également disponibles

 

 

 

 

 

 

Mais si vous préférez,

des bébés iguanes, pas de problèmes

 

Tout cela accompagné de riz. Lequel préférez vous ?

 

Ok pour le noir

Pour ceux qui préfèrent, des pâtes (de riz) fraîches
Tout cela assaissonné de piment ou de minis poissons séchés
Bien sûr, quelques légumes,

 

Et pour saucer,

Une baguette fraîche, bien entendu

 

 

 

 

 

 

 

Et pour le dessert, des petites billes d’amidon de riz (comme en Thaïlande) de toutes les couleus et nappees de lait de coco, c’est excellent (enfin moi, j’adore ça)

 

 

 

Mais si vous préférez des fruits, clémentines, pommes, Tamarin ou Mangues

 

 

 

 

 

Il y a aussi paraît il des serpents à cuisiner, grilles ou en ragoût… mais je n’en ai pas vus

 

 

Pour finir et se nettoyer les dents, un peu de betel ? Les racines, les feuilles ou les fruits ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je vous rassure, je mange plutôt bien. Préférant les plats Cambodgiens aux plats du Laos Et même si après un mois un bonne plâtrée de pâtes italiennes paraissent un festin (c’est pas le même prix) , je trouve plein de choses tout à fait mangeables pour mes papilles européennes.

 

Vientiane

Tout de même quelques mots ce jour. Je vais bien !

À manger, en tisane, en assaisonnement, en décoction… Comme vous voulez mais ne me demandez pas ce que c’est.

 

 

 

 

 

 

Aujourd’hui, un peu galère mais beaucoup rit ….

Après une petite matinée dans Vientiane, suite aux conseils des locaux, direction le Buddha Park, situé à 25 km de la ville. « hello, Monsieur Tuk Tuk , peux tu nous conduire ? Yes, 200 000 kips. Un peu cher, mais Ok.

Aie, elle tousse la moto. Ah elle cale… elle redémarre. Route chaotique, des camions, beaucoup de poussière…. Elle recale … Elle redémarre

Bon que dit le guide, « un farfelu, mêlant le bouddhiste et.l’hindouisme a fait,bâtir en 1959, en ciment, d’immenses statues de Vishnou, Bouddha, Brahma… mais aussi de phénomènes bizarres tels sauterelles, tortues géantes et une gigantesque citrouille représentant « l’Enfer la Terre et le Paradis » ??? Ce parc plaît beaucoup aux enfants. » !!!

 

Après avoir calée un,bonne.quinzaine de fois (avec redémarrages laborieux) ajout d’essence, puis d’huile, notre moto nous dépose à destination : un petit parc avec de grandes statues. Un bar salutaire au bord du.Mekong… Clic clac photos (que c’est laid) :

 

 

 

 

 

 

Et comme nous ne sommes pas venus pour rien, on grimpe dans la citrouille.

 

 

 

 

Une bonne heure plus tard, nous rejoingnons le Tuk Tuk : Pas tout à fait fini de réparer… Une dizaine de.minutes,plus tard, c’est reparti. Aie aie : des creux des bosses…. Srper ça roule

 

Pour améliorer le confort (largeur de banquette environ 15 cm), je m’assois au sol.

 

Noter que la route qui parait vide ici, est très chargée, et que sur 5 km le bitume est de la terre battue défoncée par les camions.

 

 

 

 

 

Arrêt,en bord de route : « Sorry 10 minutes!… Et voila le driver qui démonte tout le moteur.
Pour tomber en panne, pas mieux : route moche, beaucoup de.circulation dont beaucoup de camions, pas un bar, pas une gargote. Seule une mini échoppe avec quelques.soda.et,Coca qui,ont passé l’après midi dans une caisse au soleil!… Les minutes passent. Une somptueuse voiture propose de nous accompagner!… nous ne sommes pas ingrats, nous restons. Notre situation intrigue et amuse beaucoup.

 

Pour passer le temps, je fais joujou au photographe…

Après une demie heure, incroyable, toussotant, le Tuk Tuk redémarre !

Soit, la photo est floue… Mais pourquoi s’encombrer d’un chien en laisse ? Une vache, c’est mieux !

Jacques, la tête cognant le plafond, et moi, assise par terre au fond du Tuk Tuk, sommes la risée de tous les locaux que nous croisons (ou qui nous doublent, vue notre vitesse)

 

Surtout ne pas caler, surtout ne pas caler. … C’est à grand bruit d’accélérateur que nous finissons le parcours urbain.

Enfin nous voici arrivés. Avons quitté Vientiane a midi, il est18h30 !. Pour 48 km et une petite visite. Soyons zen, nous sommes en Asie.

Je paie notre chausseur sans rechigner (il n’en revient pas) mais lui demande de faire réparer son moteur…

 

 

VIENTIANE

 

Aujourd’hui, bien mieux que hier, bien que…. Petite tourista et nausées toute la journée /l’avantage c’est que manger du riz n’est pas un problème ici.

Bon à part ça, visite de la ville : je dirais « bof ». Vientiane n’a rien d’une jolie ville même plutôt moche.

Calme pour une capitale, l’on y trouve une grande quantité de temples, toujours multicolores et clinquant sous les dorures. Et bien sur des Buddha (petits, grands, assis, couchés, debout!..)

 

Temples des 10000 Buddha. (je ne les ai pas compté, mais je pense que le chiffe n’est pas exagéré .

Ici, la moitié d’un côté d’une cour carrée. Et il y en a tout autour.

 

 

 

 

 

 

 

 

Et chacunes des petites niches contient 2 ou 3 miniatures

 

 

 

Après le Orchid Tuk Tuk de Siem Reap, voici l’Orchid Moto de Ventiane …

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il vous rappelle forcément quelque chose, vous l’avez sans doute croisé… : peut être dans une fumerie d’opium ? peut être dans un film ? à Shangai ? dans un casino secret de Macao ? au Vietnam ? dans un album de Tintin ?

Pour ma part, c’était simplement à une terrasse de café à Vientiane.

 

 

Je repars le 8, donc 4 jours ici Ça va faire long… J’en profiterai pour me reposer et me remettre sur pieds.

Peut être pas de nouvel article demain.

 

Vientiane – Bad day

 

7h45 : C’est totalement ahuris, aie. Aie aie, difficile de se déplier. Le dos en compote, les jambes douloureuses, nous quittons notre Sleeping bus VIP. Plus de 11 heures pour Luang Prabang -> Vientiane, soit environ 400 km… (À peu près le meme temps que pour un Paris Bangkok), plus de onze heures coincés à se faire secouer.

Et il fait déjà très chaud.

Enfin un gros Jumbo (Tuk Tuk pour 20 personnes), nous amène dans la zone des hôtels et guesthouses. Full, full, full… Quelques chambres minables, aveugles nous sont proposées entre 30 et 40 dollars ! Soit, le Laos est plus cher que le Cambodge, mais là, ça dépasse les bornes. Je finis par négocier un belle chambre type suite, dans un hôtel supérieur pour 60 dollars. À deux ce sera moins cher que tout ce que nous avons vu . Renégociation pour la mise en place d’un extra bed, sans supplément. Gagné.

Très belle chambre, mais au 5eme sans ascenseur et sous les toits : il faut environ 2 heures pour la rafraîchir légèrement.

Bon, en sueur, toujours mal partout, une douche et au lit. Depuis mon petit plat à 18 heures hier, je n’ai rien mangé J’ai faim . Tans pis trop fatiguée, je dors : 2 heures de sommeil, mais pas suffisant pour être réparateur.

Sortie du lit très difficile. Recherche d’une gargote pour déjeuner. Ah, c’est dimanche et presque tout est fermé. Nous déambulons en plein soleil sans rien trouver (il n’y a d’ailleurs personnes d’autre que nous sur les trottoirs.) Enfin une petite salle à l’ombre. De moins en moins faim, je commande une salade de fruits/yaourt. Après avoir joliment arrosé mes fruits avec le frais yaourt, je trouve le goût pas terrible… Le yaourt est périmé depuis 4 mois ! Ils ne comprennent pas que je souhaite une autre salade de fruits (sans yaourt – ils sont tous périmés-) et donc nous demandons l’addition. Jacques a pu manger, mais moi juste boire un jus de citron. De plus en plus faim et aussi de plus en plus mal au cœur De moins en moins envie de quoi que ce soit. Sur le chemin de l’hôtel, je m’engouffre dans un petit magasin d’art Laotien climatisé pour prendre le frais (ouf, la fraîcheur coule sur les épaules). Tiens, ils vendent des thermomètres. Ah, il fait 32° dans le magasin. ..

Je trouve un petit salon de massage. Là, tout va bien et mes mollets se détendent un peu. (bien méritée)

Enfin un mini market : quelques biscuits bien secs et un énorme French Yogourt, non périmé. Retour à l’hôtel et ré sieste de 2 heures. Réveil : mal au coeur, mal au dos et terrible mal de tête Et donc, avant de prendre mon ordi pour vous donner des nouvelles… Merci Upsa

Et pour le dîner, ce sera : yaourt, eau !

Si tout va bien, demain devrait être une bonne journée.

Vous comprendrez qu’il n’y a pas de photos ce jour.

 

Juste oublié de vous dire qu’en prime, je me suis fait attaquer le bras gauche par les moustiques !!! Ça gratte, ça pique, environ une dizaine de piques entre l’épaule et le coude.

Muong N’goi /Luang Prabang / Vientiane

Merveille, ce matin ! Réveil au son du tambour des bonzes ! Du calme, du calme ! Une grande fraîcheur. il y en a qui se sont moqués de la petite couverture polaire que je promène partout, mais elle m’a servi dans l’avion, dans des chambres climatisées pour me donner une impression de couette (essentiel pour mon confort) et ce matin, elle me sert de châle douillet.

Une douche et direction le buffet du,petit déjeuner (royal) pour 20000 kips soit 2 euros. Les chiens viennent me dire bonjour, la vie nonchalante du village s’éveille.

Quel regret de ne pas avoir prévu 1 ou 2 jours supplémentaires ici ! (les billets sont pris pour ce soir).

Note personnel : Laure et Tierry, si je connaissais vos dates je réserverais pour vous. ;-). Ici, c’est le calme, mais aussi un paradis pour le Kayak, la rando, le treck, l’escalade !…

 

9h30, départ du bateau très surbookė ce jour. Le retour est plus rapide que l’allée, nous sommes dans le sens du courant.

À l’arrivée, un peu difficile de trouver le bus. Il n’y a pas de mini van VIP ici. Tant mieux : la différence de prix est négligeable, le confort.beaucoup plus spartiate, pas de clim, mais!… Impossible d’aller très vite !

 

Nous arrivons sans encombre à Luang Prabang. Nous retrouvons nos bagages, un passage au toilettes pour se changer, et dîner frugale au bord du Mékong

Direction la gare routier. Notre super Sleeping bus VIP nous attends À priori. Il semble parfait. À bord, ca se complique : il s’agit bien d’un « Sleeping « . Imaginez un gros bus de tourisme à 2 niveaux. Le plafond/plancher entre le niveau 0 et 1 à été retiré. À la place, de chaques côtés, des couchettes superposées. Jusque la tout semble aller!… Il s’agit de couchettes doubles aux dimensions laotiennes (environ 1,70 x 1,10) pour deux, dont un petit porte bagages au pied. Hauteur sous plafond en corrélation avec un individu de 1,60m. Donc quasi impossible de s’assoir.

Je ne veux même pas imaginer le ballant dans les virages. Pas de soucis, une fois de plus Buddha est à bord.

Dans la,nuit, nous voici partis. Aux roulis, tangages, soubresauts, il est facile d’imaginer l’état de la route. (route de montagne, il faut le préciser) parfois, le chauffeur s’arrête, bricole le moteur et on repart. Sans rien voir, puisque coincés dans les couchettes et encadrés soit d’une barre pour éviter de tomber dans le couloir, soit d’une barre pour éviter que la tête ne cogne la vitre. (une fois encore, merci ma chère couverture polaire, elle,me sert d’amortisseur.

Deux heures du matin un arrêt buffet. Mais là, malgré mon appétit à toutes épreuves et mes capacités à manger n’importe quoi, je n’ai aucune envie de la soupe de nouilles ou flottent quelques morceaux de viande. Donc diète

Mais que fait le chauffeur ? À grand renfort de jets d’eau, le voici entrain de refroidir pneus et freins. De grandes volutes de vapeurs émergent des pneus…

Allez on remonte, on se case dans le clapier.

Ouïe, aie… Ça saute de tous les côtés. La route décidément est excellente !

Mais pourquoi le car semble s’arrêter ? Je vois je vois, l’on croise un camion…. Manœuvres : en avant, en arrière. On sert à droite (oups cela semble être un grand grand trou), on effleure le camion, tout va bien on se croise ! La route est plutôt étroite.!.

Les reins commencent à faire vraiment mal, je ne sais,plus ou mettre,les jambes…

No problem, merci Buddha – on finira par y arriver

 

 

 

 

Luang Prabang Muong N’goi

Préambule : difficile pour les photos. Le matin, le brouillard enveloppe les montagnes puis ce sont les brumes de chaleur. il faudra revenir en fin de saisin des pluies

 

Allez, on quitte l’hôtel après voir préparer 2 sacs : les bagages que nous laisserons dans un restau et un petit sac avec le nécessaire pour 24 heures.

Bagages déposés, le mini van finit par nous trouver (une heure de retard, mais rien que de bien normal). Direction la gare routière et changement de mini van Normal, nous partons enfin avec une heure et demie de retard. Tout va bien. Pas trop serrés, bonne température. À priori le chauffeur à décider le rattraper son retard. Un peu trop vite à mon goût. Les amortisseurs tapent à chaques nids de poules (et il y en a beaucoup). Et une grande spécialité doubler en haut de côte. Buddha est la, tout va bien

 

 

Nous arrivons à notre point d’embarquement (ne me demander pas ou c’est, je l’ignore, de même que je ne suis pas certaine de l’orthographe des lieux. À priori, nous remontons une vallée au Nord de Luang Prabang, en direction de Dien Bien phu)

 

 

 

 

La montagne est magnifique, des paysans, des pecheurs habitent tout au long de la rivière. La vie est partout présente

 

 

Incroyable la puissance de ces vieux moteurs qui poussent notre bateau à remonter les courants. Et merci les giclées que nous recevons :-))

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous arrivons après deux heures de navigation à destination. Un tout petit village qui fut entièrement bombardé par les américains. Les paysans s’y réinstallèrent et quelques routards hardis découvrirent ce lieu magique il y a une petite dizaine d’années. Les seuls signes touristiques sont les guesthouses qui ont un peu fleuries et l’activité de certains villageois reconvertis en guides

 

 

 

 

 

 

Et enfin des prix qui ressemblent à quelques choses : 80000 kips le petit bungalows en bois, très propres avec salle de bain et eau chaude.

 

 

 

 

 

Âpres un superbe cocher de soleil sur les montagnes, dîner (plutôt végétariens) avec les produits locaux et vite au lit. 9h30, plus d’électricité.

 

 

Luang prabang

Petite journée, même pas de photo ce jour.

Une grosse flemme donc uniquement gestion des réservations pour les transports des 2 jours à venir.

Demain, départ en bus puis bateau vers un petit village à 4 heures d’ici. Retour après demain dans l’Après midi puis bus de nuit pour Vientiane. Sans doute pas de page blog avant le 4. Dans le village ou nous allons demain, électricité uniquement de 17 à 21h donc j’imagine que pour le wifi …

Mais certainement plein de choses à raconter en arrivant à Vientiane.

 

Luang Prabang

Très belle journée aux alentours de Luang. prabang accompagnés de Violaine, une infirmière parisienne rencontrée en chemin

Partis tôt le matin, nous remontons le Mékong durant 3/4 d’heures à la rencontre d’un petit village habité par 3 communautés : Hmong, Laotien, Khamu Un village partagé en trois, mais grande tolérance et entraide entre ces communautés.

Un espace est partagés entre tous, avec une école, un lieu de réunion un temple Boudhiste, un petit temple Hmong.. Ici l’école

Et comme c’est la saison des Algues du Mékong (khan hiiin), nous découvrons de près la fabrication de ces feuilles confectionnées à partir d’algues preséchées, parsèment de tomates et d’ail puis séchées au soleil. Ces feuilles sont ensuites roulées, découpées en petits morceaux et servent d’assaisonnement.

Mékong, en bordure, vertes, les algues

Femme ramassant des algues dans le Mékong

Pré séchage

Séchage des feuilles assaisonnées

Nous voici à nouveau sur le bateau redescendant le fleuve durant près de 2 heures.

Après le petit bateau, c’est le plateau arrière d’un pick up que nous nous dirigeons vers les « waterfall »

Splendides, nous decouvrons tout d’abord des bassins émeraudes (ou nous n’aurons même pas le temps de nous baigner)

Puis les grandes chutes !!!

Un sentier mène au sommet et nous décidons de monter… Chaud chaud, haut haut, mais tellement beau.

Nous sommes monter par un côté et des descendons par l’autre. Pour changer de rives, nous traversons la rivière par le sommet. Presque pas de courant, car celle-ci, en haut, s’étale en largeur entre les arbres. Le point de vue est somptueux.

Cascades vus du haut

Ravie de la balade

Nous voici à bord de notre bateau, retour vers Luang Prabang. La lumière de cette fin de journée les très belle et nous observons les activités multiples qui bordent le Mékong. En cette sasison sèche, beaucoup de potager sont installés sur ces zones qui dans quelques mois seront submergées

Et ce soir gros dodo….

Luang Prabang

 

Luang Prabang n’est sans doute pas un reflet de la vie au Laos, mais c’est une ville extrêmement charmante.

Ici, règne un calme, une tranquillité unique. Les touristes, il y en a, mais ils semblent inexistants

À travers ces quelques photos, je ne pourrais sans doute pas vous transmettre l’atmosphère de plénitude ressentie ici, mais j’espère que vous pourrez vous faire une idée de environnement et des couleurs.

Touts les photos ont prises à partir et dans la ville

Terrasse en bordure de riviere

 

 

Préparation et vente d’offrandes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Moinillons se rhabillant après le bain

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et rentrant au monastère chargés de leur bouée

 

 

 

 

 

Rue principale en milieu d’après-midi

 

 

 

Couché de soleil sur le Mékong

 

 

Au revoir Siem Reap

Départ ce matin de Siem Reap, mais retour bientôt au Cambodge

Valise bouclée, direction l’aéroport.

Un au revoir à Clem, mon ami le Tuk Tuk driver…

 

 

Et vol pour le Laos :

 

 

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