Merveille, ce matin ! Réveil au son du tambour des bonzes ! Du calme, du calme ! Une grande fraîcheur. il y en a qui se sont moqués de la petite couverture polaire que je promène partout, mais elle m’a servi dans l’avion, dans des chambres climatisées pour me donner une impression de couette (essentiel pour mon confort) et ce matin, elle me sert de châle douillet.
Une douche et direction le buffet du,petit déjeuner (royal) pour 20000 kips soit 2 euros. Les chiens viennent me dire bonjour, la vie nonchalante du village s’éveille.
Quel regret de ne pas avoir prévu 1 ou 2 jours supplémentaires ici ! (les billets sont pris pour ce soir).
Note personnel : Laure et Tierry, si je connaissais vos dates je réserverais pour vous. ;-). Ici, c’est le calme, mais aussi un paradis pour le Kayak, la rando, le treck, l’escalade !…
9h30, départ du bateau très surbookė ce jour. Le retour est plus rapide que l’allée, nous sommes dans le sens du courant.
À l’arrivée, un peu difficile de trouver le bus. Il n’y a pas de mini van VIP ici. Tant mieux : la différence de prix est négligeable, le confort.beaucoup plus spartiate, pas de clim, mais!… Impossible d’aller très vite !
Nous arrivons sans encombre à Luang Prabang. Nous retrouvons nos bagages, un passage au toilettes pour se changer, et dîner frugale au bord du Mékong
Direction la gare routier. Notre super Sleeping bus VIP nous attends À priori. Il semble parfait. À bord, ca se complique : il s’agit bien d’un « Sleeping « . Imaginez un gros bus de tourisme à 2 niveaux. Le plafond/plancher entre le niveau 0 et 1 à été retiré. À la place, de chaques côtés, des couchettes superposées. Jusque la tout semble aller!… Il s’agit de couchettes doubles aux dimensions laotiennes (environ 1,70 x 1,10) pour deux, dont un petit porte bagages au pied. Hauteur sous plafond en corrélation avec un individu de 1,60m. Donc quasi impossible de s’assoir.
Je ne veux même pas imaginer le ballant dans les virages. Pas de soucis, une fois de plus Buddha est à bord.
Dans la,nuit, nous voici partis. Aux roulis, tangages, soubresauts, il est facile d’imaginer l’état de la route. (route de montagne, il faut le préciser) parfois, le chauffeur s’arrête, bricole le moteur et on repart. Sans rien voir, puisque coincés dans les couchettes et encadrés soit d’une barre pour éviter de tomber dans le couloir, soit d’une barre pour éviter que la tête ne cogne la vitre. (une fois encore, merci ma chère couverture polaire, elle,me sert d’amortisseur.
Deux heures du matin un arrêt buffet. Mais là, malgré mon appétit à toutes épreuves et mes capacités à manger n’importe quoi, je n’ai aucune envie de la soupe de nouilles ou flottent quelques morceaux de viande. Donc diète
Mais que fait le chauffeur ? À grand renfort de jets d’eau, le voici entrain de refroidir pneus et freins. De grandes volutes de vapeurs émergent des pneus…
Allez on remonte, on se case dans le clapier.
Ouïe, aie… Ça saute de tous les côtés. La route décidément est excellente !
Mais pourquoi le car semble s’arrêter ? Je vois je vois, l’on croise un camion…. Manœuvres : en avant, en arrière. On sert à droite (oups cela semble être un grand grand trou), on effleure le camion, tout va bien on se croise ! La route est plutôt étroite.!.
Les reins commencent à faire vraiment mal, je ne sais,plus ou mettre,les jambes…
No problem, merci Buddha – on finira par y arriver
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